Parlons Crédit immobilier !
Certains d’entre vous ont peut-être entendu parler de nouvelles règles d’accès au crédit immobilier : la durée d’emprunt ne pourra plus dépasser 25 ans (+ 2 ans pour les crédits octroyés dans le cadre d’une vente en l’état futur d’achèvement, la construction d’une maison individuelle ou d’un investissement dans l’immobilier locatif ancien) et le taux d’endettement 35% des revenus nets (avant impôts), assurance incluse.
Sachez que ces recommandations éditées par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) étaient en vigueur depuis fin 2019 (et fin 2020 pour le taux d’endettement de35%) et que les banques respectaient déjà ces contraintes.
L’objectif était d’éviter une envolée du surendettement des ménages sans réduire l’accès au crédit immobilier, objectif rempli puisque la production de crédits immobiliers n’a pas diminué et a même augmenté selon la HCSF.
Cette prise de risque réduite a permis une dynamique de prix plus faible qu’ailleurs en Europe (le prix des appartements n’a progressé « que » de 5.2% mais celui des maisons s’est envolé de 9% tandis que dans la zone euro, les prix ont augmenté de 7% en un an selon la BCE) Le risque de bulle semble donc écarté en France
Les banques ont toutefois la possibilité de déroger à la règlementation du HCSF dans la limite de 20% des crédits accordés par trimestre. Cette liberté dans l’octroi concerne principalement (80%) les foyers qui souhaitent acquérir leur résidence principale. Les 20% restants, les banquent ont toute latitude pour l’octroi de leurs prêts mais cela concernera certainement les dossiers les plus solides.
Nous savons donc que depuis 2 ans, le financement des investissements locatifs est plus difficile à obtenir mais pas impossible ! Il faut préparer bien son dossier à présenter à votre banquier mais surtout ne pas hésiter à consulter d’autres établissements financiers pour une mise en concurrence. En effet, les banques sont plutôt favorables au partage des encours qui leur permet de limiter leurs risques.